Bienvenue sur mon blog destiné à la culture numérique. Ici, ça causera de logiciels libres, de web, notamment 2.0 (on y reviendra), de sécurité sur le réseau avec des questions concernant notamment l’anonymat, mais aussi des sujets d’actualité (ou pas) à propos des évolutions des outils de communication en ayant le souci de se demander s’ils remettent en cause ou non nos libertés individuelles.
Le but n’est pas de développer de grandes théories originales mais de mélanger: aspects réflexifs, plus concrets, quotidiens, outils etc. Il s’agit simplement de partager des idées, des impressions dans une optique de vulgarisation.
Le point de départ est un constat: celui que les nouvelles technologies sont en train de modifier considérablement notre quotidien et qu’il est aujourd’hui vital de partager nos connaissances et de les développer afin de stopper la marche ultra-sécuritaire qui est celle que nous empruntons.
L’actualité est riche d’indicateurs qui révèlent le point où nous en sommes: puces RFID, fichage ADN, Hadopi, Loppsi II, décrets sur la perquisition des données personnelles sur les serveurs, insécurité (traçage sur le web, fichage numérique) etc.
Quelle place reste t-il dans ces circonstances pour les points de vue pro-technologie mais ne faisant aucune concession face à la véritable néo-dictature numérique qui se développe insidieusement dans l’ombre de nos habitudes? Il semble difficile de continuer sur la voie du confort, du « user friendly » à outrance sans en payer le prix incessamment sous peu. Oui, se pencher sur les modes de fonctionnement de certaines technologies, de leurs raisons d’être est difficile, prend du temps et tout le monde n’en dispose pas également… Mais c’est à nous tous de trouver les manières les plus efficaces de nous auto-former et de nous émanciper. Utiliser des logiciels libres est un premier pas pour se donner les moyens d’étudier et de maîtriser ces outils.
Voilà, j’espère que cela intéressera des personnes et que cela engendrera des commentaires! Ils sont ouverts à tous et à toutes, quels que soient les niveaux de connaissance sur les sujets (le mien n’est probablement pas fameux dans tous les domaines non plus). Donc aucune hésitation!
Bravo pour cette initiative, un pavé dans la pensée molle de nos (tristes) jours.
Je suis, aussi, particulièrement ému que vous remettiez en cause l’entreprise totalisante de facebook, qui s’est installée en nos vies comme quelque chose d’irréparable, comme une greffe.
L’avenir planétaire, empreint (ainsi qu’à son habitude) d’une vertigineuse incertitude, semble, de toute façon, pris au piège avec de tels outils de contrôle…
On ne se rend pas bien compte, encore, de ce que ça pourrait signifier, que d’avoir laissé de telles traces…
Rapidement effaçables dans notre petit immédiat, mais indélébile aux yeux de cette gigantesque toile, ou s’érigent en valeur suprême les signes de l’Etat, du Travail et du Loisir.
Je ne sais si vous avez une fois eu l’occasion de lire ou d’écouter la pensée de Gilles Deleuze, l’un des grands philosophes français du XXe siècle. C’est une pensée de la fulgurance, du tracé, des courbes, des fluctuations, des signes, justement… Quelle solution, alternative au système capitaliste, qui depuis le début ne fait qu’agir par la multiplicité, la multiplication de toute communication, information… Où va le cerveau humain quand il est confronté à un tel déluge d’agencements, de signes, d’émission d’ondes ?
La réponse de Deleuze serait : « il ne peut que fuir »
Il y a sans doute une autre réponse, n’annulant pas la première mais plutôt la métamorphosant en une fuite maîtrisée, organisée, dynamique…
C’est la votre, et je la trouve très belle.
En espérant que cette fuite, traversant les barrières, les frontières d’un Etat toujours plus policier, se fera évasion…
L’évasion, c’est la fuite accomplie.
Longue vie à la lutte pour un internet alternatif !
Sincèrement,
Ivan.
Merci beaucoup pour tous ces encouragements ça fait vraiment plaisir!
Aujourd’hui, de plus en plus de personnes commencent à se saisir de ces questions donc à mon avis, nous n’avons pas fini d’en entendre parler!
Cordialement.